Le dîner de Sandrine
Samedi, la famille Boncarré à dîner. Au menu des crêpes sucrées, avec bananes poêlées, chocolat… avec en plus du cidre de France. Normalement, on risque pas grand chose, on doit marquer des points… Car chez Audrey il y avait eu quelques… points de perdus… (je fais attention aux mots que j’emploie, imaginez-vous qu’elle me lise ? Et là, pas de son super gâteau loupé, pas de pâtes à la bolognaise (j’aime pas les tomates), ça serait dommage quand même… Mais on a bien rigolé Audrey…
Il y a une anecdote dont je ne me suis pas ventée ici, ça reste entre moi, la famille Boncarré, les gardiens et 3 autres familles. Le sketch…
Il faut revenir il y a 3 semaines de ça. Une invitation chez Audrey, Didier, Arnaud et les enfants. Super, surtout que Damien était encore sous l'eau. Rendez-vous,19h. En fin d'après-midi, je déballe des cartons, la caisse maritime venait d’arriver et les enfants dormaient. Ils se réveillent, moi je veux continuer à déballer, je passe la tête au dessus de la balustrade. Oh Didier à la piscine avec les mômes : « - je peux te les envoyer, le temps d'une heure? - Ok vas-y. - Merci, je redescends les reprendre après. » Je range, 18h-18h30, je descends avec une robe en jean, 2 poches. J’arrive en bas je blablatte avec les madames, « oh le beau bébé », des chatouilles, « Quentin ! Il faut sortir maintenant. Chloé, la bouée… Quentin je ne vais pas le répéter, et laisse Lisa, tu lui fais peur. Lâche là… Allez maintenant on sort. » Je vais le chercher près du petit bassin, je le ramène jusqu’à la chaise squattée par la famille Boncarré, re-guili-guili, j’essuie les enfants avec la seule serviette et on est parti. Dans l’ascenseur je monte avec une famille, avec ma carte et je cherche ma clé, « ça y est c’est à nous de descendre maman, vite, vite _ Mais où sont mes clés ? », je fais mes poches, me retourne, rien par terre. On redescends, « peut-être qu’elles sont tombées à côté de la chaise ». Il fait nuit, on ne voit rien, et surtout pas de clés. Et le cauchemar commence, se faire comprendre quand en interlocuteur on a des gardiens malais qui parlent peu l’anglais, moi pas mieux et un couple d’irlandais(la maîtresse de Chloé) qui passait par là, des amis à eux, une famille d’indiens… Pour résumé, 2h de recherche, le mari de la maîtresse(bien musclé) est même remonté chez lui se mettre en caleçon, le masque sur la tête pour faire le fond de la piscine. Ben oui les clés pouvaient être tombées dans la piscine, dans les grilles d’évacuation, au pied des bacs à fleurs… Une grosse zone à ratisser, les lumières rallumées dans la piscine, les projos autour, la baladeuse des gardiens en main, « maman, je veux rentrer, on y va », les gardiens essaient de trouver un double dans leur caisse mais rien, la proprio pas joignable, escalader le balcon d’Eric (au dessus de nous) pour passer par la buanderie, un peu risqué, par hélico(même pas envisagé tiens). Je monte les enfants chez Audrey, je passe un de ses maillots, je prends le petit masque de leur fille et je redescends, moi aussi, pour arpenter le fond de la piscine, un gamin s’y met aussi. Je renonce, renvoyant tout le monde à ses quartiers, un grand merci. Et là le fils de la proprio qui arrive avec une clé. En même temps un ami arrive je lui raconte (le père du bébé, les guili-guili). Je rentre enfin dans l’appart, j’enfile une tenue (ben oui j’étais toujours avec le maillot d’Audrey) et là, ça sonne, Valérian avec mes clés. Elles étaient dans la poussette… A 21h j’arrive enfin pour dîner chez les Boncarré, légèrement en retard. Super, Audrey s’était occupée de faire manger les petits. Le repas pouvait commencer. Au menu pâtes bolognaise à la Malaisienne «tu m’en mets juste un peu, je n’ai pas très faim…( ;-) et je me réserve pour le dessert » . Ensuite arrive un gâteau au chocolat, une nouvelle recette (au passage faîtes vos essais avant mesdames…), renommée : danette au goût unique, pas une merveille, d’ailleurs personne n’a réussi à finir sa ‘tasse’. « C’est pas grave, Audrey, les produits malaisiens ne sont pas les mêmes, c’est tout ». Il m’en reste un bon souvenir. Une bonne soirée.
Du coup je prends mon tour, hier soir. Mes invités arrivent avec un magnifique porte clé pour la maîtresse de maison : « original, mais quelle idée ?? ».Le repas commence, apéro, tranquille, les enfants jouent tranquille, je propose une crêpe banane, chocolat pour Audrey, puis pour Didier, « hum, très bon Sandrine », ensuite vient le tour à Damien et moi. Je m’installe, prends une bouchée et là… L’horreur, Didier me regarde et n’en pense pas moins, immangeable, Audrey rigole… Normal ! Elle et Didier se tapent dans la main « one point ». Les vaches… C’étaient les bananes (elles n’ont pas aimé être chauffées à notre avis). C’est terrible, à quand le repas parfait ?
Sur la photo: Quentin, Kenzo, Jade, Eden et Chloé. Eux ils préfèraient jouer que manger...
"Le matin tranquille, on tchat sur le net et moi j'écoute la musique"